“Cette
vie virtuelle aurait les mêmes conséquences qu’une drogue : ‘c’est un
endroit où l’on flotte dans un milieu irréel, où l’on suspend son
jugement, où l’on abdique sa personnalité’.”
Benjamin Barber, Djihad Vs McWorld,1995.
Dans une société de l’instant,où la profusion évince la compréhension, où la littéralité des images véhiculées à la vitesse de la lumière remplace l’abstraction du langage, le clivage du moi va s’assombrissant.
Plus d’actualité que jamais,les réseaux sociaux envahissent notre quotidien et nous incitent, non sans contrecoup, davantage à vivre virtuellement que dans le monde réel. A nous projeter.
Notre individualité s’exhibe sur un étal propre à une consommation quelconque et unique.
La personnalité comme unproduit de supermarché.
“Where am I” est la catharsis de mes anxiétés, le fruit d’une introspection permanente et des douleurs qui l’accompagnent.
C’est pendant de longs moments de solitude que je me suis fasciné pour notre incroyable ambiguïté d’êtres humains : la capacité que nous avons à être et à paraître.
C’est dans cette noirceur que je me raccroche à la lumière et à sa puissance, seules choses encore perceptibles, qui captivent mon regard et me rattachent à notre humanité déclinante.
Cette série d’images ne prétend donc pas trouver un remède à cette aliénation mais explore les “noman’s land” de notre monde. Elle est la matérialisation imagée de mes conflits intérieurs. Je laisse néanmoins au spectateur assez d’obscurité pour qu’il puisse, lui aussi, construire son feu.
Benjamin Barber, Djihad Vs McWorld,1995.
Dans une société de l’instant,où la profusion évince la compréhension, où la littéralité des images véhiculées à la vitesse de la lumière remplace l’abstraction du langage, le clivage du moi va s’assombrissant.
Plus d’actualité que jamais,les réseaux sociaux envahissent notre quotidien et nous incitent, non sans contrecoup, davantage à vivre virtuellement que dans le monde réel. A nous projeter.
Notre individualité s’exhibe sur un étal propre à une consommation quelconque et unique.
La personnalité comme unproduit de supermarché.
“Where am I” est la catharsis de mes anxiétés, le fruit d’une introspection permanente et des douleurs qui l’accompagnent.
C’est pendant de longs moments de solitude que je me suis fasciné pour notre incroyable ambiguïté d’êtres humains : la capacité que nous avons à être et à paraître.
C’est dans cette noirceur que je me raccroche à la lumière et à sa puissance, seules choses encore perceptibles, qui captivent mon regard et me rattachent à notre humanité déclinante.
Cette série d’images ne prétend donc pas trouver un remède à cette aliénation mais explore les “noman’s land” de notre monde. Elle est la matérialisation imagée de mes conflits intérieurs. Je laisse néanmoins au spectateur assez d’obscurité pour qu’il puisse, lui aussi, construire son feu.
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